Le Vernimmen est un ouvrage de Finance d’entreprise, publié depuis 1974 aux éditions Dalloz, qui tient son nom de celui de son premier auteur Pierre Vernimmen, et qui est, depuis des années, le leader incontesté du marché francophone (plus de 200 000 exemplaires vendus) grâce à des caractéristiques uniques :

  • une alliance efficace de la théorie et de la pratique ; les auteurs actuels, qui ont été ou sont  banquiers d’affaires, investisseurs, professeurs à HEC Paris, enrichissent l’ouvrage des dernières innovations et recherches et l’illustrent d’exemples réels et récents ;
  • un exposé des concepts qui éclairent les situations, puis des techniques, dans un style direct, précis et souvent teinté d’humour ;
  • une mise à jour annuelle qui fait toujours de votre Vernimmen l’ouvrage le plus récent ;
  • www.vernimmen.net, un site qui complète l’ouvrage, et qui, avec des dizaines de milliers d’utilisateurs mensuels, est le leader mondial des sites pédagogiques de finance ;
  • une actualisation mensuelle et gratuite via La Lettre Vernimmen.net (220 numéros parus), lue par 50 000 abonnés ;
  • une page Facebook et LinkedIn, où régulièrement les auteurs commentent l’actualité financière, répondent aux questions et citent les classiques ;
  • enfin, des applis iPhone et Android pour avoir une partie du Vernimmen dans sa poche.

Plus en détail

Finance d’entreprise, titre officiel du Vernimmen, est un ouvrage où la théorie et la pratique sont constamment liées et se renvoient l’une à l’autre, à l’image de Pierre Vernimmen qui fut un admirable pédagogue doublé d’un professionnel hors pair de la finance. L’accent est davantage porté sur les concepts qui donnent à notre lecteur l’intelligence des situations que sur les techniques qui sont, par essence, mouvantes et éphémères.

Le financier d’entreprise évolue dans un environnement qui connaît une mutation irréversible due à la montée des préoccupations environnementales, sociales et de gouvernance au sein de la société. Cette évolution affecte naturellement et durablement la finance d’entreprise. Plutôt que d’y consacrer un chapitre, qui courrait le risque d’être un ghetto bien-pensant, nous avons préféré infuser l’ensemble du Vernimmen de ces préoccupations qui nous paraissent aussi majeures pour la finance d’entreprise que le fut l’avènement de la finance de marché il y 40 ans.

Cinq parties

Finance d’entreprise s’ouvre par un chapitre d’introduction où nous rappelons que le financier d’entreprise fait le pont entre l’économie réelle et la sphère financière, dans un monde où les préoccupations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) deviennent la norme. Il est un homme ou une femme de marketing et un négociateur. Il a des clients : les banquiers et les investisseurs à qui il doit vendre des produits, des titres financiers qui représentent des droits sur les flux de l’entreprise. Un bon directeur financier est dès lors celui qui, à l’écoute de ses clients, sait leur vendre cher de bons produits. Sans cesse, il raisonne en valeur plutôt qu’en coût ou en résultat.

Pierre Vernimmen, qui nous a formés et avec qui nous avons pratiqué la finance d’entreprise, avait très tôt compris que l’on ne peut pas être un bon financier si l’on n’est pas capable d’analyser d’abord la situation économique, financière et stratégique de l’entreprise, puis de porter ensuite un diagnostic sur sa valorisation, le tout en maîtrisant le cadre conceptuel de toute décision financière.

Aussi, la première partie de cet ouvrage est-elle consacrée à l’analyse financière, c’est-à-dire à la compréhension de l’entreprise à partir de l’analyse détaillée de ses comptes. Nous sommes frappés de voir combien cette approche est négligée, en particulier par bon nombre d’investisseurs, dans les contextes d’euphorie boursière qui ne durent jamais. Quand tout monte, à quoi cela sert-il d’être rigoureux ? À éviter d’être pris dans la tourmente, voire la débâcle qui suit inévitablement les excès haussiers…

La raison donne à l’analyse financière la fonction de pierre angulaire qui ne doit jamais cesser d’être la sienne. L’analyse financière passe d’abord par une bonne compréhension des mécanismes financiers de base de l’entreprise (chapitres 2 à 5), par une maîtrise des techniques comptables (principes, techniques de consolidation, points complexes, chapitres 6 à 8), que cela soit en normes françaises ou en normes IFRS. L’analyse financière proprement dite s’articule autour d’un plan type qui doit aider le lecteur débutant : une entreprise ne peut survivre à terme que si elle est solvable et crée de la valeur pour ses actionnaires (chapitre 9). Pour cela, elle a besoin de créer des richesses (chapitres 10 et 11) qui nécessitent des investissements (chapitre 12) qui doivent être financés (chapitre 13) et être suffisamment rentables (chapitre 14). L’exemple de l’analyse financière d’ArcelorMittal vous guidera tout au long de cette partie.

La deuxième partie présente les connaissances théoriques minimales dans le domaine des marchés financiers qui doivent permettre à notre lecteur de pouvoir faire un diagnostic sur la valeur de l’entreprise. Là encore ce sont en fait des raisonnements ou des réflexes (chapitres 16 à 21) : marché à l’équilibre, théories de l’agence et de signal, finance comportementale, rémunération du temps et du risque, volatilité, arbitrage, rentabilité, théorie du portefeuille, actualisation et capitalisation, valeur actuelle, droite de marché, β… S’y ajoute une étude des principaux titres financiers (l’action, l’obligation et les autres produits de dette, l’option, les titres hybrides) dans une perspective de valorisation, et de leurs techniques de placement (chapitres 22 à 27).

La partie centrale, la troisième, est réservée à la valeur tant d’un point de vue conceptuel que pratique, car la valeur est au centre des préoccupations du financier (sa création, sa mesure et sa répartition). Sur le moyen terme, la création de valeur constitue le plus souvent l’objectif financier premier des dirigeants des entreprises (chapitres 28 à 33).

Dans la quatrième partie, la politique financière est analysée pour chaque décision en termes de valeur dans le cadre rationnel de la théorie des marchés en équilibre ; de rapport de force (théorie de l’agence) ; d'irrationalité (finance comportementale) ; et de communication (théorie du signal).

Nous traitons du choix d’une structure de financement, de la politique d’autofinancement, de dividendes ou de rachat d’actions, de l’augmentation de capital et de structuration de la dette…

Nous soulignons le fétichisme du bénéfice par action, de la rentabilité des capitaux propres et de plusieurs autres critères dont on a tendance à oublier le fondement et qui peuvent n’avoir qu’un rapport lointain avec la création de valeur. Nous avons laissé une grande place pour chaque décision à l’utilisation de l’option (comme raisonnement ou comme technique) (chapitres 34 à 41).

À l’orée de la cinquième partie, la gestion financière, notre lecteur est équipé pour être un acteur et prendre des décisions : création d’une entreprise, organisation d’un groupe et de son actionnariat, introduction en Bourse, mise en œuvre d’une gouvernance d’entreprise, achat et vente de sociétés, fusion, scission, LBO, faillite et restructurations, sans oublier la gestion du besoin en fonds de roulement, des flux de trésorerie, des risques financiers de l’entreprise et de son immobilier (chapitres 42 à 54).

Nous concluons l’ouvrage avec une réflexion sur l’articulation de la politique financière et de la stratégie de l’entreprise.

Mode d’emploi du Vernimmen et de ses versions numériques

Pour vous aider à mieux utiliser votre Vernimmen, chaque chapitre se clôt sur un résumé, des exercices (188 en tout) et des questions (817) corrigés. Nous avons utilisé les rabats de couverture pour présenter un lexique international des principaux termes de la finance, et le dos du marque-page pour une antisèche (le Vernimmen résumé en une page !). Pour vous permettre d’aller plus loin, chaque chapitre est doté d’une bibliographie avec des conseils d’orientation, vers des articles de recherche fondamentale, des articles de presse ou des livres. Tant en annexe que dans le corps du texte, de très nombreux graphiques et tableaux (plus de 100) vous donnent des éléments de référence et de comparaison. Les index des notions et des noms propres comprennent environ 2 000 entrées.

Si vous préférez apprendre la finance en anglais, le Vernimmen existe aussi dans cette langue, publié par Wiley.

En parallèle, vous bénéficiez, en accès totalement gratuit, d’un site Internet www.vernimmen.net fréquenté par des dizaines de milliers d’internautes uniques tous les mois. Il vous est présenté plus en détail sur le rabat intérieur de la couverture. Il est doublé d’un site en anglais (www.vernimmen.com).

Puisque nous ne publions pas une nouvelle édition du Vernimmen chaque mois, la Lettre Vernimmen.net, envoyée gratuitement par Internet, actualise mensuellement l’ouvrage dont elle constitue le complément indispensable. Vous pouvez rejoindre ses 50 000 abonnés en vous abonnant sur le site www.vernimmen.net. Le marque-page de l’ouvrage vous en donne un aperçu.

Le Vernimmen peut être consulté en ligne, sur www.vernimmenenligne.fr. Vous y trouverez aussi deux chapitres en bonus sur l’histoire de l’analyse financière et la micro-économie financière, sans oublier des podcasts de nos cours (13 heures, couvrant 18 chapitres) ou de nos MOOCs. Ils enrichissent aussi la version e-book pour iPad.

Sur les pages Facebook et LinkedIn du Vernimmen, nous commentons régulièrement l’actualité financière.

Enfin, pour les amateurs, des applications iPhone et Android permettent de garder un peu de son Vernimmen toujours avec soi !

Nous vous souhaitons autant de plaisir à utiliser votre Vernimmen, pour faire l’apprentissage de la finance d’entreprise ou perfectionner votre pratique, que nous en avons eu à le rédiger, à développer son site Internet, sa lettre mensuelle et ses autres supports numériques.

Bon travail et bonne lecture !

 

Pascal Quiry et Yann Le Fur

les actuels co-auteurs du Vernimmen